La grandeur infinie de Dieu est ici glorifiée ; sa puissance à laquelle David attribue ses victoires ; la bonté paternelle avec laquelle il a racheté et préservé son peuple. De là, David se glorifie en Dieu de la royauté qui lui a été accordée et maintenue, selon la promesse divine. (Un des textes les plus poétiques et parfois les plus obscurs de tout le recueil).
Théodore de Bèze (1998) - 1543/Genève,1551

1. Que Dieu se montre seulement,
Ses ennemis soudainement
Devront quitter la place ;
Le camp des révoltés, épars,
Epouvanté, de toutes parts
Fuira devant sa face.
On les verra soudain s’enfuir
Comme l’on voit s’évanouir
Une épaisse fumée ;
Comme la cire fond au feu,
Ainsi les méchants devant Dieu
La force est consumée.