Psaume 71. Je place en Toi mon espérance

1. Je place en Toi mon esrance,
Comment aurais-je peur
D’être déçu, Seigneur ?
Car j’implore la délivrance
Que ta justice accorde
Avec miséricorde.

Psaume 70. O mon Dieu, viens me secourir

1. O mon Dieu, viens me secourir,
C’est en Toi qu’est mon espérance ;
Seigneur, hâte ma délivrance,
Sans Toi je ne peux plus tenir.
Que ceux qui pourchassent ma vie
Soient remplis de honte et d’effroi,
Que ceux qui s’en prennent à moi
Retournent dans leur infamie.

Psaume 69. Je t’en supplie, ô mon Dieu, sauve-moi

1. Je t’en supplie, ô mon Dieu, sauve-moi !
Les grandes eaux m’ont saisi jusqu’à l’âme ;
Dans le bourbier très profond et infâme,
Je suis plongé, j’enfonce, tu le vois.
Je n’ai plus pied, l’eau m’emporte, si las
D’avoir crié que j’ai la gorge sèche ;
Je suis à bout, mon Dieu, ne tarde pas,
Je n’y vois rien, la douleur m’en empêche.

Psaume 68. Que Dieu se montre seulement

1. Que Dieu se montre seulement,
Ses ennemis soudainement
Devront quitter la place ;
Le camp des révoltés, épars,
Epouvanté, de toutes parts
Fuira devant sa face.
On les verra soudain s’enfuir
Comme l’on voit s’évanouir
Une épaisse fumée ;
Comme la cire fond au feu,
Ainsi les méchants devant Dieu
La force est consumée.

Psaume 67. Dieu nous soit doux et favorable

1. Dieu nous soit doux et favorable,
Nous bénissant par sa bonté,
Et de son visage admirable
Qu’il fasse luire la clarté !
Pour qu’on puisse apprendre
Au monde à se rendre
Sur le bon chemin,
Que dans sa détresse
Chaque humain connaisse
Le salut divin.

Psaume 13. Jusqu'à quand as-tu établi

Après plusieurs batailles perdues, David se plaint de ce que Dieu tarde à le secourir, et le prie de lui donner la joie de la victoire.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Lyons, 1543


1. Jusqu’à quand as-tu établi,
Seigneur de me mettre en oubli ?
Est-ce à ja-mais ? Pour tout mon âge
tourne-ras-tu ton visage
De moi, que l’angoisse remplit ?

Psaume 12. Viens au secours, Seigneur, il en est l'heure

Il s'élève contre les flatteurs de la cour de Saül, dont les langues faisaient tant de mal, et prie Dieu d'y mettre bon ordre.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Genève, 1551


1. Viens au secours, Seigneur, il en est l’heure,
Car l’homme droit semble avoir disparu
De nos cités ; hélas, dans nos demeures
Les vrais croyants n’existent presque plus.

Publication du Psautier de Genève

Chères lectrices, chers lecteurs,

Après avoir reçu plusieurs demandes, j'ai préparé une édition imprimée du Psautier de Genève (1729) dont je suis très heureux de vous annoncer sa publication chez Amazon.
Merci d'avoir patienté.

Philippe Lacombe


Erratum : Pour les psautiers imprimés en autoédition avant le 22/07/2023 (Psautier de Genève 1729), une erreur s’est glissée sur la partition du Psaume 133 (2e partie) à la page 183. Un PDF est à votre disposition pour imprimer et recoller par-dessus la bonne partition. L'édition actuelle est corrigée.


Psaume 11. Puisque en tout temps sur Dieu seul je m'appuie

David se plaint de ceux qui le chassaient de toute la terre d'Israël. Puis il chante sa confiance en Dieu, et le jugement qu'il exerce sur les bons et les mauvais.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Genève, 1551


1. Puisque en tout temps sur Dieu seul je m’appuie,
Pourquoi vouloir qu’aux monts inhabités
Comme un oiseau, loin de vous je m’enfuie ?
Ils tendent l’arc, ces méchants emportés
Et sur la corde ils ajustent leurs flèches ;
Guettant dans l’ombre, ils sont prêts à pointer
Sur les cœurs droits, sans que rien les empêche.

Psaume 10. Pourquoi, Seigneur, restes-tu si lointain

Cette prière est un appel au secours contre les pervers, nuisants et malicieux hommes qui, par ruse et par force, oppriment les bons et les plus faibles. Ce psaume décrit aussi l'orgueil et les procédés des mal-vivants.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Genève, 1551

1. Pourquoi, Seigneur, restes-tu si lointain
Et comme absent du monde qui se perd ?
Te caches-tu derrière le destin
Quand nous souffrons un véritable enfer ?
Les pauvres sont les jouets des pervers ;
Sur l’ambitieux qui fait tourner la roue,
Fais retomber les manœuvres qu’il joue.