Psaume 13. Jusqu'à quand as-tu établi

Après plusieurs batailles perdues, David se plaint de ce que Dieu tarde à le secourir, et le prie de lui donner la joie de la victoire.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Lyons, 1543


1. Jusqu’à quand as-tu établi,
Seigneur de me mettre en oubli ?
Est-ce à ja-mais ? Pour tout mon âge
tourne-ras-tu ton visage
De moi, que l’angoisse remplit ?

Psaume 12. Viens au secours, Seigneur, il en est l'heure

Il s'élève contre les flatteurs de la cour de Saül, dont les langues faisaient tant de mal, et prie Dieu d'y mettre bon ordre.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Genève, 1551


1. Viens au secours, Seigneur, il en est l’heure,
Car l’homme droit semble avoir disparu
De nos cités ; hélas, dans nos demeures
Les vrais croyants n’existent presque plus.

Publication du Psautier de Genève

Chères lectrices, chers lecteurs,

Après avoir reçu plusieurs demandes, j'ai préparé une édition imprimée du Psautier de Genève (1729) dont je suis très heureux de vous annoncer sa publication chez Amazon.
Merci d'avoir patienté.

Philippe Lacombe


Erratum : Pour les psautiers imprimés en autoédition avant le 22/07/2023 (Psautier de Genève 1729), une erreur s’est glissée sur la partition du Psaume 133 (2e partie) à la page 183. Un PDF est à votre disposition pour imprimer et recoller par-dessus la bonne partition. L'édition actuelle est corrigée.


Psaume 11. Puisque en tout temps sur Dieu seul je m'appuie

David se plaint de ceux qui le chassaient de toute la terre d'Israël. Puis il chante sa confiance en Dieu, et le jugement qu'il exerce sur les bons et les mauvais.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Genève, 1551


1. Puisque en tout temps sur Dieu seul je m’appuie,
Pourquoi vouloir qu’aux monts inhabités
Comme un oiseau, loin de vous je m’enfuie ?
Ils tendent l’arc, ces méchants emportés
Et sur la corde ils ajustent leurs flèches ;
Guettant dans l’ombre, ils sont prêts à pointer
Sur les cœurs droits, sans que rien les empêche.

Psaume 10. Pourquoi, Seigneur, restes-tu si lointain

Cette prière est un appel au secours contre les pervers, nuisants et malicieux hommes qui, par ruse et par force, oppriment les bons et les plus faibles. Ce psaume décrit aussi l'orgueil et les procédés des mal-vivants.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Genève, 1551

1. Pourquoi, Seigneur, restes-tu si lointain
Et comme absent du monde qui se perd ?
Te caches-tu derrière le destin
Quand nous souffrons un véritable enfer ?
Les pauvres sont les jouets des pervers ;
Sur l’ambitieux qui fait tourner la roue,
Fais retomber les manœuvres qu’il joue.

Psaume 9. De tout coeur, je t'exalterai

Chant triomphal par lequel David rend grâce à Dieu pour une grande victoire. Puis il magnifie la justice divine qui venge les siens en temps et lieu.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542 / Lyons, 1547


1. De tout cœur, je t’exalterai,
Seigneur, et je raconterai
Toutes tes œuvres sans pareilles
Qui sont de si grandes merveilles.

Psaume 8. O notre Dieu et Seigneur adorable (1998)

Avec une grande admiration, David célèbre ici la merveilleuse puissance du Créateur de toutes choses, et la grande bonté dont il a daigné user envers l'homme, l'ayant fait tel qu'il est.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève / Genève, 1551


1. O notre Dieu et Seigneur adorable,
Combien ton nom est grand et admirable
Par tout ce val terrestre spacieux, (a)
Et ta puissance a dépassé les cieux !

Psaume 3. Seigneur que d'ennemis

David, assailli par une puissante armée, s’émeut, puis il prend une si grande assurance en Dieu qu’après l’avoir imploré, il est certain de la victoire.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, 1539 / Genève, 1551

1. Seigneur que d’ennemis
Contre moi se sont mis
Et d’un seul coup se dressent !
Que de gens qui semblaient
Avec moi vivre en paix
De tout côté me blessent !
Beaucoup parlent de moi
En attaquant ma foi
Pour augmenter ma peine,
Disant : « Il est exclu
Par Dieu de tout salut,
Et sa prière est vaine ».

Psaume 139. Tous mes rêves, tous mes projets

David contemple la sagesse de Dieu, son art merveilleux qui apparaît dans la création, en particulier dans la structure du corps humain, et en conclut que rien ne peut être caché à un tel ouvrier. Il s’exhorte d’autant plus à marcher en présence de Dieu, sans hypocrisie. Finalement, il glorifie sa providence, tant en la grâce qu’il accorde aux fidèles que dans les jugements qu’il exerce sur ceux qui osent critiquer sa majesté.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551


1. Tous mes rêves, tous mes projets,
Seigneur mon Dieu, tu les connais ;
Que je sois assis ou de-bout,
Tu m’aperçois, Toi qui vois tout,
Et tu pénètres ma pensée
Quand à peine elle est élane.