Psaume 146. O mon âme, glorifie

Le prophète, constatant la fragilité humaine montre la nécessité de se confier de façon persévérante en Dieu. Ceux qui l'invoquent ne seront jamais déçus, car le Seigneur pourvoira à tous leurs besoins.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. O mon âme, glorifie

Ton Créateur, car il faut

Tant que durera ma vie

Que j’adore le Très-Haut ;

Tant que je respirerai,

Pour Lui je psalmodierai.

Psaume 145. Mon Dieu, mon Roi je te glorifierai

Le prophète proclame ici la gloire de Dieu. Elle éclate dans toute la création du monde, comme dans le soin paternel qu'il a envers le genre humain, surtout à l'égard de ceux qui se confient en Lui, cherchant en Lui leur secours.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Mon Dieu, mon Roi je te glorifierai,

Je bénirai ton saint nom à jamais.

De jour en jour je pense à te bénir,

Je te louerai chaque jour à venir.

Le Seigneur est très grand et admirable,

Et sa grandeur est vraiment insondable.

De père en fils tes œuvres merveilleuses

Se voient partout et sont miraculeuses.

Psaume 144. Loué soit Dieu, lui qui dans les alarmes

La fidélité de Dieu à l'égard des croyants et de leurs familles est ici célébrée. David demande en même temps à être délivré de ses ennemis. Il appelle son peuple à rendre grâce, certain que Dieu multipliera ses bénédictions.

Théodore de Bèze (1998) - 1543/Genève,1551

1. Loué soit Dieu, lui qui dans les alarmes

Conduit nos mains à manier les armes

Et rend mes doigts habiles aux combats,

Lui dont l’amour ne m’abandonne pas !

C’est mon château, mon roc, ma délivrance,

Mon bouclier, c’est ma seule espérance,

Et c’est par Lui que mon peuple est soumis

A mon pouvoir, malgré mes ennemis.

Psaume 143. Seigneur, entends ma triste plainte

Prière que fit David quand, par crainte de Saül, il se tint caché dans une caverne (voir psaume précédent), s'attendant à être pris. Cette prière qui exprime une profonde angoisse est le dernier des sept psaumes « pénitentiaux » de la tradition liturgique.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, 1539/Lyons, 1547

1. Seigneur, entends ma triste plainte,

Ecoute ma voix presque éteinte,

Mon humble supplication ;

Réponds dans ta justice sainte

Et ta grande compassion.

Psaume 142. Vers le Seigneur Dieu j’ai crié

Prière « quand David était dans la caverne ». À rapprocher de 1 Samuel 24 et du Psaumes 57. Il ne compte que sur une intervention miraculeuse pour le faire échapper à la mort.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Vers le Seigneur Dieu j’ai crié,

A grands cris je l’ai supplié ;

Je répands mon cœur devant Lui

Et lui déclare mon ennui ;

Psaume 141. Seigneur, c’est Toi que je réclame

En butte à de violentes et injustes attaques, David demande à Dieu de lui donner force et consolation dans l'épreuve. Après avoir conçu un tel espoir, il lui demande de punir ses adversaires, tout en priant pour eux.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Seigneur, c’est Toi que je réclame,

Prête l’oreille, écoute-moi ;

Entends mes cris et hâte-toi

De venir consoler mon âme.

Psaume 140. Garde-moi de la malveillance

David, obligé de se plaindre de la cruauté de ses ennemis, en appelle à l'intervention de Dieu pour le secourir. Il exprime sa certitude de ne pas être frustré.

Théodore de Bèze (1998 - 1543/Lyons, 1548

1. Garde-moi de la malveillance

De ce méchant homme, ô mon Dieu ;

Préserve-moi des violences

D’un individu dangereux.

Psaume 139. Tous mes rêves, tous mes projets

David contemple la sagesse de Dieu, son art merveilleux qui apparaît dans la création, en particulier dans la structure du corps humain, et en conclut que rien ne peut être caché à un tel ouvrier. Il s’exhorte d’autant plus à marcher en présence de Dieu, sans hypocrisie. Finalement, il glorifie sa providence, tant en la grâce qu’il accorde aux fidèles que dans les jugements qu’il exerce sur ceux qui osent critiquer sa majesté.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Tous mes rêves, tous mes projets,

Seigneur mon Dieu, tu les connais ;

Que je sois assis ou de-bout,

Tu m’aperçois, Toi qui vois tout,

Et tu pénètres ma pensée

Quand à peine elle est élancée.

Psaume 138. Il faut grand Dieu, qu’en ton honneur

Le psalmiste célèbre la bonté de Dieu qui l'a retiré de nombreux dangers, et élevé à la dignité royale. Il annonce qu'il rendra gloire à Dieu, auquel tous les autres rois rendront hommage. Enfin, il a la certitude qu'à l'avenir le secours divin ne lui manquera pas.

Clément Marot (1998) - Genève, 1551

1. Il faut grand Dieu, qu’en ton honneur

De tout mon cœur

Je psalmodie,

Que face aux plus puissants qui soient,

Ma faible voix

Te glorifie ;

J’irai, Seigneur, dans ta maison

Chanter ton nom

De tout mon zèle,

Pour l’amour de ta vérité,

De ta bonté

Toujours fidèle.

Psaume 137. Assis le long des rives aquatiques

C'est le cantique des prêtres, lévites et chantres sacrés, captifs à Babylone.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, 1539/Genève, 1551

1. Assis le long des rives aquatiques

De Babylon’, pleurions mélancoliques,

Nous souvenant du pays de Sion ;

Et dans ces lieux de déportation

Où tant de fois en larmes nous fondîmes,

Aux saules verts nos harpes nous pendîmes.