Psaume 131. Seigneur, je n’ai pas le cœur fier

Prière d'humilité de foi paisible.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
Ni les regards portés trop haut ;
Je ne cherche rien de plus beau
Que d’être un homme qui te sert.

Psaume 130. Du fond de ma pensée

Affectueuse prière de celui qui, à cause de son péché, a beaucoup de souffrances à supporter. Toutefois, avec une ferme espérance, il attend de Dieu le pardon de ses fautes et la délivrance de ses maux.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, 1539/Genève, 1551

1. Du fond de ma pensée
Au fond de tous ennuis,
Ma voix s’est adressée
A Toi seul jours et nuits.
Entends ma voix plaintive,
Ecoute ton enfant
D’une oreille attentive,
Seigneur, il en est temps.

Psaume 129. Dès ma jeunesse on m’a livré l’assaut

L'Église est appelée à se réjouir de ce qu'après avoir été dès le commencement affligée par les adversaires, Dieu l'a délivrée. Le psalmiste prédit ensuite la destruction des méchants, malgré leur arrogance et leur force apparente.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Dès ma jeunesse on m’a livré l’assaut,
En vérité, Israël peut le dire,
Dès ma jeunesse on m’a fait mille maux,
Mais sans pouvoir me vaincre ou metruire.

Psaume 128. Heureux l’homme fidèle

Le psalmiste nous dit que ceux qui vraiment craignent Dieu sont heureux, soit en public, soit en privé.

Clément Marot (1998) - 1543/Genève, 1551

1. Heureux l’homme fidèle
Qui sert Dieu volontiers,
Et suit le bon mole,
Marchant dans ses sentiers !
De ton travail, mon frère,
Tu vivras pleinement,
Et verras ton affaire
Marcher heureusement.

Psaume 127. On peut bien bâtir sa maison

Ce n'est pas l'intelligence, ni la force, ni le travail des hommes, mais la bonté de Dieu qui donne les biens, garde les pays, accorde la nourriture et les enfants.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. On peut bien bâtir sa maison,
Si le Seigneur n’y met la main
Cela n’est que bâtir en vain.
On peut mettre une garnison
Dans la ville, on a beau guetter,
Sans Dieu rien ne peut profiter.

Psaume 126. Quand Dieu fit rentrer à Sion

 Le peuple, retournant de captivité, remercie Dieu et le prie d'achever la libération. Il nous montre qu'après la détresse, la consolation est d'autant plus grande.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Quand Dieu fit rentrer à Sion
Ceux de la déportation,
Ce fut un rêve, un bonheur tel
Qu’il semblait à tous irréel.
Nos bouches ne pouvaient suffire
Pour crier de joie et pour rire.
Les étrangers disaient aussi :
« Dieu fait merveilles pour ceux-ci ! ».

Psaume 125. Celui qui met sa confiance

Le Prophète montre que personne n'a autant de sécurité que le croyant, dont l'épreuve ne dure qu'un temps. Puis il invoque Dieu pour les bons et contre les méchants.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Celui qui met sa confiance
En Dieu résistera,
Il ne chancelle pas.
Il aura si grande assurance
Que Sion mont ibranlable,
N’est pas plus stable.

Psaume 124. Israël peut le dire maintenant

Le peuple de Dieu, sortant d’un grand péril, reconnaît qu'il n'a pas été sauvé par sa force mais par la puissance miséricordieuse de son Dieu ; il retrace le danger auquel il a échappé.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Israël peut le dire maintenant :
Sans le Seigneur présent dans le danger,
Sans le Seigneur qui nous a progés,
Quand tant de gens vinrent comme un torrent
Pour nous meurtrir et pour tout ravager.

Psaume 123. Oh ! vers Toi, j’ose enfin lever les yeux

Prière des fidèles affligés par les méchants qui s'élèvent orgueilleusement contre Dieu.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Oh ! vers Toi, j’ose enfin lever les yeux,
Vers Toi qui es aux cieux.
Un serviteur souffrant s’attend à être
Secouru par son maître
Et la servante a l’œil sur sa maîtresse
Aussitôt qu’on la blesse,
Vers notre Dieu nous regardons ainsi
Le salut est en Lui.

Psaume 122. Depuis l’instant où l’on m’a dit

Il se réjouit parce que Jérusalem, lieu choisi pour le service de Dieu et figure de l'Église, est en train de s'édifier, et il prie Dieu pour son avancement.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Depuis l’instant où l’on m’a dit :
« Allons ensemble visiter
Le lieu que Dieu veut habiter »,
Oh ! que mon cœur s’est réjoui !
Enfin nos pas s’arrêteront,
Tes grandes portes s’ouvriront,
rusalem, pour les files ;
rusalem qui te maintiens
Bien unie avec tous les tiens,
Comme une cité fraternelle.