Le peuple de Dieu, sortant d’un grand péril, reconnaît qu'il n'a pas été sauvé par sa force mais par la puissance miséricordieuse de son Dieu ; il retrace le danger auquel il a échappé.
Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551
1. Israël peut le dire maintenant :
Sans le Seigneur présent dans le danger,
Sans le Seigneur qui nous a protégés,
Quand tant de gens vinrent comme un torrent
Pour nous meurtrir et pour tout ravager.
Vu la fureur ardente des pervers.
Alors les eaux nous auraient recouverts ;
On aurait vu leur flot impétueux
Nous entraîner sous elles à lʼenvers.
3. Par-dessus nous, leurs gros et forts torrents
Auraient déjà passé et repassé.
Loué soit Dieu ! car il nʼa pas laissé
Son peuple élu tomber entre leurs dents
Pour le manger comme ils avaient pensé.
4. Comme lʼoiseau se dégage des noeuds
De lʼoiseleur, nous avons échappé,
Rompant le lacs qui nous eut attrapé.
Notre secours est dans le nom de Dieu,
Le Créateur de la terre et des cieux.
Psautier de Genève (1998)
Les Psaumes de David. Clément Marot. Adaptation en français actuel par Marc-François Gonin. ISBN 2-911069-29-3. Éditions VIDA. 1998. Reproduit avec permission.