Dieu est glorifié parce qu'il a défendu et sauvé son Église. Sa puissance admirable apparaît d'autant plus qu'elle s'est déployée contre des ennemis si robustes et si bien équipés.
Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551
1. C’est en Judée, assurément,
Que Dieu s’est acquis un renom ;
C’est en Israël, constamment,
Qu’on voit la force de son nom.
A Salem est son tabernacle,
A Sion son saint habitacle.
2. Cʼest là quʼon voit par Lui brisés
Avec un pouvoir sans pareil
Les arc, glaives et boucliers,
La guerre et tout son appareil.
Sa justice est bien plus terrible
Que ces brigands ne sont horribles.
3. On a pillé ces coeurs hautains
Quʼun sommeil avait engourdis ;
Ces preux et vaillants ennemis
Nʼont pas su retrouver leurs mains !
Un seul mot, ô Dieu, que tu jettes
Bloque leurs chars, hommes et bêtes.
4. Toi qui remplis les coeurs dʼeffroi,
Toi seul quʼil faut craindre en effet,
Qui subsistera devant Toi
Dès que ton courroux apparaît ?
Du ciel a tonné ta sentence,
La terre tremble et fait silence.
5. Alors, ô Dieu, tu te levas ;
Ton jugement est prononcé,
Mais aux plus petits dʼici-bas
Ton grand salut est annoncé.
Car tout homme, même en colère,
Malgré tout travaille à ta gloire.
6. Un jour tu viendras renverser
Le reste de ces furieux.
Venez, chacun doit sʼempresser
Dʼoffrir et dʼaccomplir ses voeux,
Vous qui avez votre demeure
Autour du Seigneur à toute heure.
7. Apportez vos dons car il est
Terrible dans ses jugements ;
Cʼest lui qui peut, quand il lui plaît
Vendanger lʼesprit des plus grands,
Plein de puissance et redoutable
Aux rois de la terre habitable.
Avec un pouvoir sans pareil
Les arc, glaives et boucliers,
La guerre et tout son appareil.
Sa justice est bien plus terrible
Que ces brigands ne sont horribles.
3. On a pillé ces coeurs hautains
Quʼun sommeil avait engourdis ;
Ces preux et vaillants ennemis
Nʼont pas su retrouver leurs mains !
Un seul mot, ô Dieu, que tu jettes
Bloque leurs chars, hommes et bêtes.
4. Toi qui remplis les coeurs dʼeffroi,
Toi seul quʼil faut craindre en effet,
Qui subsistera devant Toi
Dès que ton courroux apparaît ?
Du ciel a tonné ta sentence,
La terre tremble et fait silence.
5. Alors, ô Dieu, tu te levas ;
Ton jugement est prononcé,
Mais aux plus petits dʼici-bas
Ton grand salut est annoncé.
Car tout homme, même en colère,
Malgré tout travaille à ta gloire.
6. Un jour tu viendras renverser
Le reste de ces furieux.
Venez, chacun doit sʼempresser
Dʼoffrir et dʼaccomplir ses voeux,
Vous qui avez votre demeure
Autour du Seigneur à toute heure.
7. Apportez vos dons car il est
Terrible dans ses jugements ;
Cʼest lui qui peut, quand il lui plaît
Vendanger lʼesprit des plus grands,
Plein de puissance et redoutable
Aux rois de la terre habitable.
Psautier de Genève (1998)
Les Psaumes de David. Clément Marot. Adaptation en français actuel par Marc-François Gonin. ISBN 2-911069-29-3. Éditions VIDA. 1998. Reproduit avec permission.