Psaume 121. Vers les monts j’ai levé les yeux

Le psalmiste chante qu'à son exemple les fidèles doivent attendre tout leur secours du Dieu qui conduira toutes leurs saintes entreprises. Souvent considéré comme le psaume des voyageurs.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Vers les monts j’ai levé les yeux,
Cherchant au long des jours
D’où viendra le secours ;
Mais en Dieu seul qui fit les cieux
Et cette terre ronde,
Maintenant je me fonde.

2. Il guide tes pas ; ne crains rien,
Il viendra te veiller
Sans jamais sommeiller.
Car Israël a pour gardien
Celui qui toujours veille
Et jamais ne sommeille.

3. Dieu te garde et couvre dʼen haut,
Le grand Dieu souverain
A ta droite se tient.
Le jour sous le soleil trop chaud
Ou dans la nuit hostile,
Tu resteras tranquille.

4. Contre tout danger désormais
Dieu te protégera
Le Seigneur gardera
Dès maintenant et à jamais
Toute la travere
Jusquʼà ton arrivée.

Psautier de Genève (1998)


Les Psaumes de David. Clément Marot. Adaptation en français actuel par Marc-François Gonin. ISBN 2-911069-29-3. Éditions VIDA. 1998. Reproduit avec permission.