Psaume 30. Je veux proclamer ta grandeur

Action de grâce après une grande délivrance. Exhortation aux fidèles : un tel exemple doit enseigner combien Dieu est doux pour les siens, quoiqu’il semble parfois rigoureux. Ce psaume nous invite à louer Dieu après l’épreuve, en reconnaissant les exaucements reçus.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551


1. Je veux proclamer ta grandeur,
C’est Toi qui m’a sauvé, Seigneur ;
L’ennemi n’a pas eu de quoi
Se rire et se moquer de moi.
Tu es le Dieu des délivrances
Qui seul mérite les louanges.

Psaume 29. Vous tous, princes et seigneurs

Cantique excellent. Il décrit la majesté redoutable de Dieu quand il soulève la tempête. Quel contraste avec la douceur qu’il manifeste en faveur des siens ! Psaume qui convient pour louer Dieu quand il nous fait passer par de telles épreuves.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551



1. Vous tous, princes et seigneurs
Remplis de gloire et d’honneurs,
Rendez, rendez au Seigneur
Toute force et tout honneur.
Dans une reconnaissance
Qui réponde à sa puissance,
En sa demeure très sainte
Prosternez-vous avec crainte.

Psaume 28. O Dieu, ma haute forteresse

Le prophète, consterné de voir Dieu déshonoré par les méchants, prie pour sa délivrance. Il demande leur châtiment, et recommande avec confiance tous les fidèles à Dieu.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551


1. O Dieu, ma haute forteresse,
C’est à Toi que mon cri s’adresse !
Si tu restais dans le silence
Mon désarroi serait immense,
Et je pourrais me comparer
A ceux que l’on doit enterrer.

Psaume 27. Le Seigneur est pour moi la vraie lumière

David, délivré d’un grand danger, montre sa merveilleuse confiance en la bonté de Dieu. Il prie avec la certitude d’être exaucé. Psaume approprié aux pauvres fidèles que Dieu a arrachés aux persécuteurs et qui ont trouvé refuge dans l’assemblée du Seigneur.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551


1. Le Seigneur est pour moi la vraie lumière,
Et mon salut ; que dois-je redouter ?
Le Seigneur est pour moi la force entière,
Quel est celui qui peut m’épouvanter ?
Quand l’agresseur vint me livrer combat
Pour dévorer ma chair à belles dents,
J’ai vu fléchir ces ennemis mordants,
Je les ai vus tomber à chaque pas.

Psaume 26. Seigneur, fais-moi bon droit

La conscience pure au sein d’un monde hostile, David se consacre entièrement à Dieu. Il le prie de le garder et prévoit la rigoureuse punition que subiront les méchants. Psaume approprié à ceux qui souffrent au milieu de ceux qui adorent les idoles.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551


1. Seigneur, fais-moi bon droit,
Tu sais qu’en chaque endroit
J’ai marché très loyalement.
En Dieu, j’ai l’espérance,
J’en reçois l’assurance :
Je pourrai résister vraiment.

Psaume 25. A Toi, mon Dieu, mon cœur monte

Ici, l’homme oppressé par ses péchés et par la méchanceté de ses ennemis, prie le Seigneur Dieu pour lui, et plus généralement pour tout le peuple.

Clément Marot (1998) - 1543 / Genève, 1551


1. A Toi, mon Dieu, mon cœur monte,
En Toi mon espoir est mis ;
Dois-je tomber dans la honte
Au gré de mes ennemis ?
Jamais on n’est confondu
Quand sur Toi l’on se repose ;
Mais le méchant est perdu,
Car c’est à Dieu qu’il s’oppose.

Psaume 24. La terre au Seigneur appartient

David composa ce psaume pour être chanté quand on amènerait l’Arche de l’Alliance dans le temple que Salomon devait bâtir.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542/Lyons, 1543


1. La terre au Seigneur appartient,
Tout ce que sa rondeur contient,
Et ceux qui habitent en elle ;
Sa main sur les mers la posa,
L’enrichit et l’environna
De mainte rivière très belle.

Psaume 23. Mon Dieu me tient sous sa puissance haute

Bonheur du croyant. Sa reconnaissance envers le Seigneur, et sa merveilleuse assurance qu’il sera toujours traité de même par la grâce divine.

Clément Marot (1998) - 1543 / Genève, 1551


1. Mon Dieu me tient sous sa puissance haute,
C’est mon berger, rien ne me fera faute.
En un lieu sûr, joignant les beaux herbages
Il m’a couché, me mène aux clairs rivages,
Traite ma vie en douceur très humaine ;
Et pour son Nom, par droits sentiers me mène.

Psaume 22. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu laissé

Prophétie de Jésus-Christ. Son abaissement jusqu’à la mort de la croix, sa glorification, l’étendue de son royaume jusqu’aux extrémités de la terre, et la durée perpétuelle de celui-ci.

Clément Marot (1998) - Genève, 1551


1. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu laissé
Sans ton secours, quand je suis oppressé,
Loin de ta face, hélas, quand j’ai poussé
Ma triste plainte ?
Le jour, ô Dieu, je t’invoque avec crainte,
Sans qu’à mes cris réponde ta voix sainte ;
me la nuit, je gémis sous l’étreinte
De la douleur.

Psaume 21. Seigneur, le roi se réjouit

Le peuple rend grâces avec David pour les grands bienfaits reçus, soit en poursuivant l’ennemi, soit après la fin des combats (voir 2 Samuel 10). Psaume lié au précédent.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551


1. Seigneur, le roi se réjouit,
Il doit à ta puissance
Sa grande délivrance ;
De quelle joie il est rempli
Tout à coup de se voir
Sauvé par ton pouvoir.