Psaume 65. O Dieu, la gloire qui t’est due

Ce psaume contient une description des bienfaits et des grâces que Dieu continue sans arrêt et sans fin de faire à son Église.

Théodore de Bèze - 1543/Lyons, 1548


1. O Dieu, la gloire qui t’est due
T’attendra dans Sion ;
En ce lieu te sera rendue
Notre adoration ;*
Et puisque tu veux bien entendre
Chacune de nos voix,
Tous les humains viendront se rendre
Directement vers Toi.

Psaume 64. O Dieu, je gémis et je prie

Sous forme de complainte, David nous révèle d'abord la cruauté et les ruses de ses ennemis. Il reconnaît ensuite la bonté de Dieu qui lui a donné la victoire.

Théodore de Bèze - Strasbourg, Genève, 1542


1. O Dieu, je gémis et je prie,
Mon cœur se répand devant Toi
Car le mal est plus fort que moi ;
De toute puissance ennemie,
Sauve ma vie !

Psaume 63. O Dieu, mon Dieu en qui je crois

Pour l'instruction des fidèles, David expose comment il a eu recours à Dieu dans toutes ses épreuves ; c'est ainsi qu'il a trouvé la consolation et la force nécessaire.

Théodore de Bèze (1998) - Genève,1551


1. O Dieu, mon Dieu en qui je crois,
Dès le matin je te réclame
Et je sens défaillir mon âme
Tant elle a soif, oui, soif de Toi !
Comme un sol dont les puits sont vides,
Tout mon corps mat et altéré
N’a cessé de te désirer
En ces lieux déserts et arides.

Psaume 62. Mon âme en son Dieu seulement

Se voyant délivré de ses ennemis, David décrit leur méchanceté. Il exhorte les fidèles à se reposer hardiment en Dieu et en sa providence, alors qu'il n'y a que vanité dans l'homme et toutes ses entreprises.

Théodore de Bèze (1998) - Strasbourg, Genève, 1542/Lyons, 1543

1. Mon âme en son Dieu seulement
A trouvé son apaisement ;
Mon salut vient du Dieu fidèle,
Il est mon rocher, mon salut ;
Oui, l’on trouve un calme absolu
A l’abri de sa citadelle.

Psaume 61. Ecoute-moi quand je crie

David, déclarant comment il a été exaucé dans ses prières, et rend grâce à Dieu et il envisage l'avenir avec confiance.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Ecoute-moi quand je crie,
Je te prie,
O mon Dieu, exauce-moi.
Du bout du monde, mon âme,
Te clame,
Triste et n’espérant qu’en Toi.

Psaume 60. O Dieu qui nous as repoussés

Ayant remporté des victoires sur ses ennemis, David reconnaît qu'elles sont au fond l'oeuvre de Dieu. Il a l'assurance que le Seigneur le maintiendra jusqu'à
la fin.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. O Dieu qui nous as repoussés,
Qui nous as longtemps dispersés,
Nous avons subi ton courroux,
Tourne-toi maintenant vers nous !
Tu fis trembler notre pays,
Sous tes coups il est démoli.
Guéris sa blessure cruelle,
Car tu vois comment il chancelle.

Psaume 59. Mon Dieu, l’ennemi m’environne

Assiégé par le roi Saül (1 Samuel 19), dans une situation presque désespérée, David prend Dieu à témoin. Sûr de son innocence, invoque le secours divin et manifeste son espoir d'être délivré.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Mon Dieu, l’ennemi m’environne,
Mais jamais tu ne m’abandonnes ;
Garde-moi des gens irrités
Qui veulent sur moi se jeter.
livre-moi de l’adversaire
Qui ne demande qu’à mal faire ;
Sauve-moi des sanglantes mains
De ces meurtriers inhumains.

Psaume 58. O Conseillers puissants qui êtes

David étant injustement accusé, proteste de son innocence, et demande à Dieu de le soutenir.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. O Conseillers puissants qui êtes
Ligués ensemble contre moi,
Montrez un peu de bonne foi !
Etes-vous des juges honnêtes ?
Enfants d’Adam, estimez-vous
Que vous rendez justice à tous ?

Psaume 57. Pitié, mon Dieu, pitié pour moi

Bref récit des épreuves dans lesquelles David a été secouru par Dieu, comme il l'avait demandé. Le psaume s'achève par une action de grâce.

Théodore de Bèze (1998) - 1554 / 1556 / Genève, 1562

1. Pitié, mon Dieu, pitié pour moi !
Tout mon espoir se réfugie en Toi.
Jusqu’au moment où l’épreuve cruelle
Aura passé, je demeure avec foi
Dans ce refuge à l’ombre de tes ailes.

Psaume 56. Miséricorde à moi pauvre affligé

Ce psaume contient une description des injures et des accusations fausses dont David a souffert. Il rend grâce de ce qu'il en a été délivré.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Miséricorde à moi pauvre affligé !
O Seigneur Dieu, car me voilà mangé
Par ce méchant qui me tient assiégé,
Et tous les jours m’oppresse.
Mes envieux me dévorent sans cesse,
Car contre moi leur grand nombre se dresse,
O Dieu Très-Haut ; mais quand la peur me presse,
C’est en Toi qu’est ma paix.