Psaume 136. Louez, louez Dieu très haut

Pour louer Dieu, voici plusieurs exemples de sa puissance et de sa bonté, dans l'ordre de la nature comme dans ses interventions miraculeuses.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Louez, louez Dieu très haut,
Tout dans son œuvre est si beau,
Oui, tout dit, jour après jour :
Eternel est son amour !

Psaume 135. Louez Dieu, louez son nom

Exhortation au peuple ancien de louer Dieu pour les bienfaits reçus de Lui, surtout pour la force infinie qu'il avait déployée pour le sauver d'Égypte. Ce psaume ridiculise aussi les idoles et les superstitions des païens.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Louez Dieu, louez son nom !
Venez pour lui faire honneur,
Vous, serviteurs du Seigneur
Qui avez reçu ce don
D’être habitants au milieu
Des parvis de notre Dieu.

Psaume 133. Oh qu’il est doux, oh qu’il est agréable

Il n'y a rien de plus précieux que la paix, la véritable concorde, quand elle est faite au nom de Dieu.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Oh qu’il est doux, oh qu’il est agréable
De voir ici dans l’amour véritable
Des frères qui sont réunis !
Je pense alors à l’huile de grand prix
Que l’on répand sur le prêtre Aaron,
Sur sa tête en sainte onction.

Psaume 132. Veuille, Seigneur, te souvenir

Après avoir pacifié son royaume, David se réjouit de l'arrivée de l'arche de l'alliance à Jérusalem, selon le vœu qu'il avait fait. Il affirme sa certitude concernant l'éternité du règne de celui qui sortirait de sa race, c'est-à-dire du Messie, comme il est exposé par l'apôtre Pierre, dans le second chapitre du Livre des Actes des Apôtres (Actes 2). Dieu est appelé dans ce Psaume le Puissant de Jacob (Genèse 49.24 - Matthieu 22.32).

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Veuille, Seigneur, te souvenir
De David et de son tourment
Quand il te fit son grand serment ;
Au Dieu de Jacob, sans mentir
Il fit vœu solennellement.

Psaume 131. Seigneur, je n’ai pas le cœur fier

Prière d'humilité de foi paisible.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
Ni les regards portés trop haut ;
Je ne cherche rien de plus beau
Que d’être un homme qui te sert.

Psaume 130. Du fond de ma pensée

Affectueuse prière de celui qui, à cause de son péché, a beaucoup de souffrances à supporter. Toutefois, avec une ferme espérance, il attend de Dieu le pardon de ses fautes et la délivrance de ses maux.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, 1539/Genève, 1551

1. Du fond de ma pensée
Au fond de tous ennuis,
Ma voix s’est adressée
A Toi seul jours et nuits.
Entends ma voix plaintive,
Ecoute ton enfant
D’une oreille attentive,
Seigneur, il en est temps.

Psaume 129. Dès ma jeunesse on m’a livré l’assaut

L'Église est appelée à se réjouir de ce qu'après avoir été dès le commencement affligée par les adversaires, Dieu l'a délivrée. Le psalmiste prédit ensuite la destruction des méchants, malgré leur arrogance et leur force apparente.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Dès ma jeunesse on m’a livré l’assaut,
En vérité, Israël peut le dire,
Dès ma jeunesse on m’a fait mille maux,
Mais sans pouvoir me vaincre ou metruire.

Psaume 128. Heureux l’homme fidèle

Le psalmiste nous dit que ceux qui vraiment craignent Dieu sont heureux, soit en public, soit en privé.

Clément Marot (1998) - 1543/Genève, 1551

1. Heureux l’homme fidèle
Qui sert Dieu volontiers,
Et suit le bon mole,
Marchant dans ses sentiers !
De ton travail, mon frère,
Tu vivras pleinement,
Et verras ton affaire
Marcher heureusement.

Psaume 127. On peut bien bâtir sa maison

Ce n'est pas l'intelligence, ni la force, ni le travail des hommes, mais la bonté de Dieu qui donne les biens, garde les pays, accorde la nourriture et les enfants.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. On peut bien bâtir sa maison,
Si le Seigneur n’y met la main
Cela n’est que bâtir en vain.
On peut mettre une garnison
Dans la ville, on a beau guetter,
Sans Dieu rien ne peut profiter.

Psaume 126. Quand Dieu fit rentrer à Sion

 Le peuple, retournant de captivité, remercie Dieu et le prie d'achever la libération. Il nous montre qu'après la détresse, la consolation est d'autant plus grande.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. Quand Dieu fit rentrer à Sion
Ceux de la déportation,
Ce fut un rêve, un bonheur tel
Qu’il semblait à tous irréel.
Nos bouches ne pouvaient suffire
Pour crier de joie et pour rire.
Les étrangers disaient aussi :
« Dieu fait merveilles pour ceux-ci ! ».