Psaume 109. S’il te plaît, Dieu de ma louange

David se présente devant Dieu comme un homme faussement accusé, dont le seul moyen de défense est la prière. Voyant ses ennemis irréductibles et incorrigibles, il sollicite leur condamnation et fait un long récit des jugements qui finissent par s'abattre sur les réprouvés. En fait, il représente la personne de Jésus-Christ, et il parle des ennemis, des persécuteurs de l'Église. Il n'est pas animé d'une passion charnelle, mais d'un zèle spirituel, comme le montre la fin de ce psaume (cité d'ailleurs dans Actes 1.20).

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

1. S’il te plaît, Dieu de ma louange,
Mets fin à ton silence étrange ;
Car c’est contre moi que se dresse
La bouche méchante et traîtresse,
La langue si fausse qui ment
En m’accusant sans fondement.

Psaume 108. Mon cœur se rassure, ô mon Dieu

Le texte reproduit une partie du Psaumes 57 avec quelques variantes, puis la fin du Psaumes 60.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Mon cœur se rassure, ô mon Dieu,
Je louerai ton nom merveilleux ;
C’est un si grand honneur pour moi
D’élever jusqu’ au ciel ma voix.
Allons, mon luth, réveille-toi,
Ma harpe, aussi, seconde-moi ;
Car c’est debout que je veux être
Dès que le jour vient à paraître.

Psaume 107. Louez le Dieu fidèle

Le psalmiste dit que toutes les épreuves viennent et s'en vont par la volonté divine. Il en donne des exemples : voyageurs errants sans patrie, malades aux portes de la mort, marins en détresse, etc. La prière des malheureux est exaucée, ils rendent grâces. Ainsi Dieu tient toutes choses dans sa main, il les distribue et les change selon sa volonté.

Clément Marot (1998) - 1543/Genève, 1551

1. Louez le Dieu fidèle,
Il est doux et clément,
Sa bonté paternelle
Dure éternellement.
Que ceux qu’il a tirés
D’une amère souffrance,
Se voyant délivrés
Chantent sa grâce immense.

Psaume 106. Louez Dieu pour l’amour divin

Prière de repentance du peuple de Dieu. Repassant son histoire, il reconnaît les grâces merveilleuses de Dieu et l'ingratitude dont les siens ont fait preuve, depuis le temps de leurs pères, en méconnaissant les bienfaits reçus. Prière pour obtenir le pardon d’un tel endurcissement.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Louez Dieu pour l’amour divin,
Pour l’amour qui n’a pas de fin !
Mais qui peut dire ses prouesses
Qu’on voit sur terre et dans le ciel ?
Avons-nous assez de sagesse
Pour rendre gloire à l’Eternel ?

Psaume 105. Célébrez le Seigneur sans cesse

Cantique pour célébrer la miséricorde et la fidélité de Dieu. Il a gratuitement élu la famille d'Abraham et a continué sans cesse ses grâces envers elle. On doit comprendre, comme il est déclaré ici, que l'œuvre de Dieu engage ceux qui ont tant reçu de Lui à le servir et à garder tout l'enseignement de sa parole.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Célébrez le Seigneur sans cesse,
Communiquez la vraie sagesse ;
Que son saint nom soit proclamé,
Parmi les nations semez
Le témoignage précieux
De tous ses gestes merveilleux.

Psaume 104. Chante, ô mon âme, et bénis le Seigneur

C'est un cantique beau par excellence, dans lequel le psalmiste célèbre et glorifie Dieu pour sa Création et pour son gracieux gouvernement de toutes choses.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542/Lyons, 1548

1. Chante, ô mon âme, et bénis le Seigneur,
Elève-toi pour dire sa grandeur.
O mon vrai Dieu, en qui seul il faut croire,
Tu es vêtu de splendeur et de gloire,
Tu es vêtu de clarté, et vraiment
Enveloppé par son rayonnement.
Pour pavillon qui d’un tel Roi soit digne,
Tu tends le ciel ainsi qu’une courtine.

Psaume 103. Bénis ton Dieu, mon âme en toute chose

Célébration des grandes et multiples bontés de Dieu envers les hommes : invitation à l'humanité et à toutes les créatures de donner louange et gloire au Seigneur.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, 1539/ Genève, 1551

1. Bénis ton Dieu, mon âme en toute chose,
Qu’à le bénir tout en moi se dispose,
Chantons son nom sans nous lasser jamais.
nis ton Dieu, mon âme, en toute chose
Que tu reçus, car sur Lui tout repose,
Et n’oublions aucun de ses bienfaits.

Psaume 102. Seigneur entends ma requête

Psaume composé pour les fidèles exilés à Babylone. Il contient une prière désolée pour que l'Église soit entièrement rétablie ; que non seulement elle retourne à son premier état, mais que le Royaume de Dieu fleurisse plus que jamais. En conclusion, une fois que le peuple a discerné à travers ses épreuves ses propres faiblesses, il se fortifie par sa foi en l'éternité et en la puissance infinie de Dieu. La fin est citée dans l'épître aux Hébreux, chapitre 1.10-12.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1562

1. Seigneur entends ma requête,
Oh que rien, que rien n’arrête
Mon cri d’aller jusqu’à Toi ;
Ne te cache pas de moi.
Ma douleur est sans pareille,
Tourne vers moi ton oreille
Pour m’écouter quand je crie,
Ne tarde pas, je t’en prie.

Psaume 101. Je tiens à mettre un psaume en écriture

David, ne jouissant pas encore de la paix en tant que roi, promet à Dieu que, dès qu'il pourra, il fera office d'un bon souverain ; il ne fera tort à personne, réprimera les abus et récompensera les gens de bien.

Clément Marot (1998)- 1543/Genève, 1551

1. Je tiens à mettre un psaume en écriture
Pour célébrer la bonté, la droiture ;
Mais avant tout je le chante, Seigneur,
A ton honneur.

Psaume 100. Vous tous qui la terre habitez

Ici l'Église est exhortée à s'assembler dans le temple de l'Éternel et le bénir à cause de sa miséricorde et de sa vérité.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551

 1. Vous tous qui la terre habitez,
Chantez tout haut vers Dieu, chantez,
Soyez joyeux de le servir,
Venez en Lui vous réjouir.