En premier lieu, ce psaume montre combien la bonté de Dieu a été unique : il a daigné choisir en effet pour son héritage la descendance d'Abraham. L'ingratitude de ce peuple est ensuite jugée : on doit lui reprocher de n'avoir jamais cessé de se montrer rebelle en méprisant par sa malice obstinée les bienfaits incessants de Dieu. La conclusion exalte la miséricorde du Seigneur : il a tout rétabli en la personne de David, en vertu de la promesse qu'il lui a faite.
Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551
1. Sois attentif, mon peuple, à ma doctrine,
Que ton oreille attentive s’incline
Pour recueillir tous les mots de ma bouche ;
Car maintenant il faudra que je touche
Un sujet grave, et que par moi soient dits
Les grands secrets des œuvres de jadis.