Psaume 131. Seigneur, je n’ai pas le cœur fier

 1. Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
Ni les regards portés trop haut ;
Je ne cherche rien de plus beau
Que d’être un homme qui te sert.

Psaume 130. Du fond de ma pensée

1. Du fond de ma pensée
Au fond de tous ennuis,
Ma voix s’est adressée
A Toi seul jours et nuits.
Entends ma voix plaintive,
Ecoute ton enfant
D’une oreille attentive,
Seigneur, il en est temps.

Psaume 129. Dès ma jeunesse on m’a livré l’assaut

1. Dès ma jeunesse on m’a livré l’assaut,
En vérité, Israël peut le dire,
Dès ma jeunesse on m’a fait mille maux,
Mais sans pouvoir me vaincre ou metruire.

Psaume 128. Heureux l’homme fidèle

1. Heureux l’homme fidèle
Qui sert Dieu volontiers,
Et suit le bon mole,
Marchant dans ses sentiers !
De ton travail, mon frère,
Tu vivras pleinement,
Et verras ton affaire
Marcher heureusement.

Psaume 127. On peut bien bâtir sa maison

1. On peut bien bâtir sa maison,
Si le Seigneur n’y met la main
Cela n’est que bâtir en vain.
On peut mettre une garnison
Dans la ville, on a beau guetter,
Sans Dieu rien ne peut profiter.

Psaume 125. Celui qui met sa confiance

1. Celui qui met sa confiance
En Dieu résistera,
Il ne chancelle pas.
Il aura si grande assurance
Que Sion mont ibranlable,
N’est pas plus stable.

Psaume 126. Quand Dieu fit rentrer à Sion

 1. Quand Dieu fit rentrer à Sion
Ceux de la déportation,
Ce fut un rêve, un bonheur tel
Qu’il semblait à tous irréel.
Nos bouches ne pouvaient suffire
Pour crier de joie et pour rire.
Les étrangers disaient aussi :
« Dieu fait merveilles pour ceux-ci ! ».

Psaume 124. Israël peut le dire maintenant

1. Israël peut le dire maintenant :
Sans le Seigneur présent dans le danger,
Sans le Seigneur qui nous a progés,
Quand tant de gens vinrent comme un torrent
Pour nous meurtrir et pour tout ravager.

Psaume 123. Oh ! vers Toi, j’ose enfin lever les yeux

1. Oh ! vers Toi, j’ose enfin lever les yeux,
Vers Toi qui es aux cieux.
Un serviteur souffrant s’attend à être
Secouru par son maître
Et la servante a l’œil sur sa maîtresse
Aussitôt qu’on la blesse,
Vers notre Dieu nous regardons ainsi
Le salut est en Lui.

Psaume 122. Depuis l’instant où l’on m’a dit

1. Depuis l’instant où l’on m’a dit :
« Allons ensemble visiter
Le lieu que Dieu veut habiter »,
Oh ! que mon cœur s’est réjoui !
Enfin nos pas s’arrêteront,
Tes grandes portes s’ouvriront,
rusalem, pour les files ;
rusalem qui te maintiens
Bien unie avec tous les tiens,
Comme une cité fraternelle.