Psaume 34. Je n’arrête jamais

David, ayant échappé à Achis (1 Samuel 21), composa ce psaume dans lequel chaque verset correspond à une lettre de l’alphabet hébreu. Il témoigne ainsi de l’immense bonté de Dieu. Psaume de singulière consolation.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551


1. Je n’arrête jamais
De bénir le nom du Seigneur,
Ma voix s’élève en son honneur ;
Le temps que je vivrai
Je n’ai d’autre plaisir
Que de le voir glorifié,
Et tout bon cœur humilié
Pourra s’en réjouir.

Psaume 33. Réveille-toi, peuple fidèle

Bel hymne. Le prophète invite à célébrer le Tout-Puissant; il proclame ses merveilles et exhorte les princes à ne pas se confier en leurs forces, puis il promet le secours de Dieu à ceux qui le révèrent et l'invoquent.

Clément Marot (1998) - 1542 / Genève, 1551


1. Réveille-toi, peuple fidèle,
En ton Seigneur réjouis-toi.
La louange est normale et belle
Dans la bouche des hommes droits.
Sur la douce harpe
Pendue en écharpe
Louez le Seigneur ;
Chantez des cantiques,
Que toute musique
Joue à son honneur.

Psaume 32. Heureux celui dont les fautes commises

David, atteint par une maladie dans laquelle il voit une sanction divine, reconnaît son péché. Il expérimente le pardon de Dieu, et exhorte les hommes à se convertir et à se réjouir en Dieu.

Clément Marot (1998) – Strasbourg, 1539 / Genève, 1551


1. Heureux celui dont les fautes commises
Sont par la grâce entièrement remises,
Dont les péchés, les iniques péchés
Devant son Dieu sont couverts et cachés !
O combien plein de vrai bonheur j’estime
L’homme à qui Dieu ne compte plus son crime,
Et dans l’esprit duquel tout le ferment
D’hypocrisie a disparu vraiment.

Psaume 31. J’ai mis en Toi mon espérance

David, traqué dans le désert de Maon (1 Samuel 23), peint au vif les tourments des fidèles. Comme d’une tempête, ses cris montent vers le ciel ; il décrit l’extrême danger dans lequel il est, puis il se rassure en pensant à la fidélité de Dieu. Psaume excellent pour ceux qui passent par une grande épreuve.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551


1. J’ai mis en Toi mon esrance,
Seigneur, je ne crains plus
D’être jamais déçu.
Accorde-moi la délivrance,
Dans ta haute justice
Que tous les saints bénissent.

Psaume 30. Je veux proclamer ta grandeur

Action de grâce après une grande délivrance. Exhortation aux fidèles : un tel exemple doit enseigner combien Dieu est doux pour les siens, quoiqu’il semble parfois rigoureux. Ce psaume nous invite à louer Dieu après l’épreuve, en reconnaissant les exaucements reçus.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551


1. Je veux proclamer ta grandeur,
C’est Toi qui m’a sauvé, Seigneur ;
L’ennemi n’a pas eu de quoi
Se rire et se moquer de moi.
Tu es le Dieu des délivrances
Qui seul mérite les louanges.

Psaume 29. Vous tous, princes et seigneurs

Cantique excellent. Il décrit la majesté redoutable de Dieu quand il soulève la tempête. Quel contraste avec la douceur qu’il manifeste en faveur des siens ! Psaume qui convient pour louer Dieu quand il nous fait passer par de telles épreuves.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551



1. Vous tous, princes et seigneurs
Remplis de gloire et d’honneurs,
Rendez, rendez au Seigneur
Toute force et tout honneur.
Dans une reconnaissance
Qui réponde à sa puissance,
En sa demeure très sainte
Prosternez-vous avec crainte.

Psaume 28. O Dieu, ma haute forteresse

Le prophète, consterné de voir Dieu déshonoré par les méchants, prie pour sa délivrance. Il demande leur châtiment, et recommande avec confiance tous les fidèles à Dieu.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551


1. O Dieu, ma haute forteresse,
C’est à Toi que mon cri s’adresse !
Si tu restais dans le silence
Mon désarroi serait immense,
Et je pourrais me comparer
A ceux que l’on doit enterrer.

Psaume 27. Le Seigneur est pour moi la vraie lumière

David, délivré d’un grand danger, montre sa merveilleuse confiance en la bonté de Dieu. Il prie avec la certitude d’être exaucé. Psaume approprié aux pauvres fidèles que Dieu a arrachés aux persécuteurs et qui ont trouvé refuge dans l’assemblée du Seigneur.

Théodore de Bèze (1998) – Genève, 1551


1. Le Seigneur est pour moi la vraie lumière,
Et mon salut ; que dois-je redouter ?
Le Seigneur est pour moi la force entière,
Quel est celui qui peut m’épouvanter ?
Quand l’agresseur vint me livrer combat
Pour dévorer ma chair à belles dents,
J’ai vu fléchir ces ennemis mordants,
Je les ai vus tomber à chaque pas.

Psaume 26. Seigneur, fais-moi bon droit

La conscience pure au sein d’un monde hostile, David se consacre entièrement à Dieu. Il le prie de le garder et prévoit la rigoureuse punition que subiront les méchants. Psaume approprié à ceux qui souffrent au milieu de ceux qui adorent les idoles.

Théodore de Bèze (1998) - Genève, 1551


1. Seigneur, fais-moi bon droit,
Tu sais qu’en chaque endroit
J’ai marché très loyalement.
En Dieu, j’ai l’espérance,
J’en reçois l’assurance :
Je pourrai résister vraiment.

Psaume 25. A Toi, mon Dieu, mon cœur monte

Ici, l’homme oppressé par ses péchés et par la méchanceté de ses ennemis, prie le Seigneur Dieu pour lui, et plus généralement pour tout le peuple.

Clément Marot (1998) - 1543 / Genève, 1551


1. A Toi, mon Dieu, mon cœur monte,
En Toi mon espoir est mis ;
Dois-je tomber dans la honte
Au gré de mes ennemis ?
Jamais on n’est confondu
Quand sur Toi l’on se repose ;
Mais le méchant est perdu,
Car c’est à Dieu qu’il s’oppose.