Psaume 5. Mon coeur aurait tant à te dire

David en exil, ayant beaucoup souffert et redoutant les flatteurs qui entouraient Saül, adresse sa prière à Dieu; puis il se console quand il pense que le Seigneur a toujours les mauvais en aversion, et qu’il favorise les bons.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, Genève, 1542


1. Mon cœur aurait tant à te dire,
Et ne sait pas prier, Seigneur ;
Daigne comprendre un faible cœur
Perdu au fond de ton empire,
Et qui soupire.

Psaume 4. Entends l'appel que je t'adresse

Accablé par la révolte d’Absalom, il invoque Dieu, reprend les princes d’Israël qui conspirent contre lui, les appelle à la repentance, et conclut que la confiance en Dieu lui donne le vrai bonheur.

Clément Marot (1998)  - Strasbourg, Genève, 1542 / Genève, 1551


1. Entends l’appel que je t’adresse,
Dieu de justice en qui j’ai foi ;
Toi qui me vois dans la détresse,
Libère-moi de l’étroitesse,
Sois indulgent, écoute-moi.
Jusqu’à quand, âmes inhumaines,
Viendrez-vous pour tout m’arracher ?
Vous aimez les manœuvres vaines,
Les mensonges qui nous surprennent ;
C’est donc cela que vous cherchez.

Psaume 2. Pourquoi ce bruit au milieu des nations

On voit ici comment David et son royaume sont la vraie figure de l’indubitable prophétie de Jésus-Christ et de son règne.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, 1539 / Lyons, 1548

1. Pourquoi ce bruit au milieu des nations,
Quelle folie ou quel rêve les mène ?
Le monde entier soulevé d’ambitions
Est maintenant poussé par la plus vaine.
Les voilà donc, les grands rois de la terre,
Les gens puissants, leur but est bien précis :
Ils sont ligués pour déclarer la guerre
Contre Dieu tous, et contre son Messie.

Psaume 1. L’homme qui fuit le conseil des trompeurs

Ce psaume proclame que bienheureux sont ceux qui, rejetant les moeurs et le conseil des méchants, s’appliquent à connaître et à mettre en pratique la Loi de Dieu et malheureux ceux qui font le contraire.

Clément Marot (1998) - Strasbourg, 1539 / Genève, 1551
 
1. L’homme qui fuit le conseil des trompeurs,
Sans s’arrêter au chemin des pécheurs
Ni sur le banc où les moqueurs s’asseyent,
Mais que la Loi du Seigneur émerveille
(Loi dont il est nuit et jour désireux),
Certainement, celui là est heureux.

Le Cantique de Siméon


1. Laisse-moi désormais,
Seigneur, aller en paix;
Car selon ta promesse,
Tu fais voir à mes yeux
Le salut glorieux,
Que j’attendais sans cesse;

Les Commandements de Dieu


 1. Écoute, Israël, avec crainte,
Dieu tonnant au mont de Sina;
Sois attentif à la loi sainte,
Que de sa bouche il te donna.

Psaume 1. Heureux celui qui dès ses jeunes ans

Bonheur des gens de biens ; malheur des méchants.


1. Heureux celui qui dès ses jeunes ans
S’est tenu loin du conseil des méchants,
Qui des pécheurs fuit la trompeuse voie,
Et des moqueurs la criminelle joie;
Qui craignant Dieu ne se plait qu’en sa loi,
Et nuit et jour la médite avec foi!

Psaume 2. D'où vient ce bruit parmi les nations

Prophétie du complot contre Jésus-Christ, et de la gloire où il a été élevé par son Père.



1. D’où vient ce bruit parmi les nations?
À quoi les porte une impuissante haine?
Peuples, pourquoi, dans vos illusions,
Vous flattez-vous d’une espérance vaine?
Je vois ligués les princes de la terre;
Dans leurs conseils les grands ont présu
D’être assez forts pour déclarer la guerre
À l’Éternel, à son Oint bienaimé.

Psaume 3. Que de gens, ô grand Dieu

David, pressé par ses ennemis, met sa confiance en Dieu.



1. Que de gens, ô grand Dieu,
Soulevés en tout lieu,
Conspirent pour me nuire!
Que d’ennemis jurés,
Contre moi déclarés,
S’arment pour me détruire!
Par troupes, je les vois,
Dire, en parlant de moi,
Pleins de haine et d’envie;
Non, le Dieu souverain,
Ne lui tend plus la main,
N’a plus soin de sa vie.

Psaume 4. Seigneur, à toi seul je m'adresse

Confiance de David en Dieu, au milieu des plus grands dangers.



1. Seigneur, à toi seul je m’adresse,
Tu sais mon droit, fais-moi raison.
Lorsque j’étais dans la détresse,
Ta main m’a tiré de la presse;
Exauce encor mon oraison.
Vous grands, de qui l’injuste haine
S’élève contre mon honneur,
Faut-il qu’une espérance vaine
Vous fasse courir avec peine
Après un mensonge trompeur?